Quelques exemples d’utilisation.

Les points forts du tableau

Le tableau concentre en un seul outil les média classiques utilisés en cours : image fixe, image animée ou vidéo et son. Il remplace à la fois le rétroprojecteur, en travaillant par calques superposés, le projecteur de diapo ou de films et bien sur l’ordinateur dont il n’est en fait qu’un périphérique et dont il hérite la navigation aléatoire et toute l’interactivité.

Sa première utilisation spécifique est celle de la PREAO, présentation assistée par ordinateur, les logiciels qui l’accompagnent sont moins sophistiqués que ceux de PowerPoint ou de StarOffice mais le tableau offre une dimension supplémentaire à ces logiciels en modifiant la place de l’intervenant par rapport à l’information numérique.

Ce dispositif permet d’annoter des documents et d’avoir une mémoire numérique d’une démarche de cours ou de correction d’exercices. L’activité peut être revue ou reprise en suite avec les notes précédentes ou mise sur le WEB.

Il permet aussi d’intégrer de la vidéo numérique (issue d’un fichier ou d’une Webcam) au milieu de textes de notes ou d’images.

Rapport à la compréhension et à la connaissance

Les éléments projetés sur le tableau sont des objets qu’il est possible

• d’organiser dans un ordre logique (restructurer une pensée, une démarche)
• d’annoter (ajout de compréhension)
• de mettre en parallèle ou de juxtaposer (transfert par similitude)
• d’animer (influence d’une variable)
• de squelettiser au sens pattern recognition (recherche d’une structure)
• de déformer (la caricature pousse la raison à l’extrême)
• de confronter à d’autres (recherche de conjoncture)
• de cacher et de dévoiler au fil du discours (cheminement de la pensée)

Et toutes ces actions se font en temps réel. Elles provoquent chez les élèves des réactions dans leurs analyses de situations et de structuration de leur pensée. L’utilisation du tableau blanc interactif augmente les moyens mis à notre disposition pour que les élèves se forgent leurs propres outils d’analyse, de compréhension, de transfert.

Les difficultés rencontrées

Après un an de pratique le temps de préparation d’une séquence est toujours aussi long, les outils du smartboard sont primaires et dès qu’une application tierce est appelée il y a risque de problèmes (entre autre si une couche DOS existe comme pour une ancienne version de Cabri ou pour Blender).

Ecrire sur un document existant puis faire une sauvegarde numérique

            Copie d’élève scannée

            Document glissé depuis une application tierce ou importé par l’imprimante virtuelle

            Texte numérique

            Page WEB

            Image numérique tirée d’une vidéo

            Schéma ou organigramme complété en classe

            Document issu de la bibliothèque du NoteBook

Intégrer un logiciel tiers et capturer l’écran

            Construction géométrique avec Géoflash

            Page de tableur

            Image de Blender (logiciel gratuit d’images de synthèse)

            Image de PhotoImpact

            Document StarOffice

            Intégration dans NoteBook d’un document tierce par imprimante virtuelle.

Créer un document en présence des élèves

            Un mot sert de déclencheur et par brain storming les élèves ajoutent leurs idées. Petit à petit la classe organise sa recherche autour des mots écrits sur le tableau. La sauvegarde numérique permet de reprendre l’exercice au cours d'une autre séance, de comparer les réactions de deux groupes d'élèves, de le sauver sur le WEB dans l’Espace Numérique de Travail.

Réorganiser la pensée

            Puzzle logique dont les pièces sont à assembler pour rechercher une cohérence

            Pages où des mots sont cachés derrière des images.

Analyser une image

            L’image peut être scannée, photographiée ou extraite d’une vidéo.

            On y recherche des lignes de forces, des cohérences, une structure.

Manipuler de la vidéo numérique

            Le lever d’un crayon gèle la vidéo et permet de l’annoter ou de la capturer pour l’envoyer dans le NoteBook. Il est possible de limiter la durée de vie des annotations et de retrouver rapidement la vidéo.

            Il est possible de plaquer une structure sur une image et de la transférer sur une autre image, l’écriture étant vectorielle. D'associer ainsi une structure sur deux situations différentes (un parallélogramme sur une balançoire en translation et sur un essuie glace d'autobus (;-))

Utilisation d’une WebCam

            Acquérir sur le tableau blanc des images de la classe ou d’objets présents devant la vidéo permet de mieux comprendre les différentes perspectives et de schématiser un objet.

            Le tableau permet de faire de la visio conférence enfin en classe entière.

Des sites où les différents équipements sont comparés

http://www.ac-montpellier.fr/cd 48/tice/equipement/tableau.htm

http://www.ac-reims.fr/datice/doc_tech/tableau/synt.htm

Jean Delerue Collège André Maurois http://andre.maurois.free.fr